Macrophotographie ( notions essentielles)

Macrophotographie ( notions essentielles) Ce qui suit est dédié surtout à ceux qui ne disposent pas d'objectifs spécialisés et qui réalisent leurs prises de vue à main libre.
Des précisassions plus spécifiques sont données, à la fin de cette tractation générale, pour ce qui concerne l'utilisation d'objectifs produits exprès pour ce genre de photos et les possibilités offertes par des techniques vouées à obtenir des images d'une plus haute qualité. Le texte comprend cinq sections :

- Proxy macro
- Macrophotographie
- Equipement particulier
- Techniques particulières
- Eclaircissements des mots techniques

La première chose indispensable à préciser est le concept de macrophotographie.
Correctement la macrophotographie comprend seulement ces photos qui reproduisent sur le capteur (ou pellicule) une image dont les dimensions ne sont pas inferieures aux dimensions réelles di sujet.
Toute prise de vue où les dimensions de l’image sur le capteur sont inferieures au réel ne peut pas être considérée une macrophotographie.
Un tel éclaircissement est indispensable, pas seulement parce que l’appellation de macro est largement utilisée pour des images dont le rapport de reproduction est bien inferieur à 1 : 1, mais surtout car un rapport de reproduction 1 : 1 ( ou supérieur) demande un équipement et une technique particuliers.

Proxy macro
( rapport de reproduction inferieur à 1 : 1)

Elles peuvent être réalisées par des compacts, des bridges, et des reflex.
Elles n’ont pas besoin, nécessairement, d’accessoires particuliers, mais il y a des problèmes, pas négligeables, pour réaliser une prise de vue satisfaisante : problèmes qui changent selon l’appareil utilisé et ses caractéristiques.

Voyons les différentes situations.

Compacts

Ces appareils consentent des prises de vue aussi très rapprochées, même 2 cm.
Il y a , pourtant, trois limitations importantes :

1) leur focale très courte consente un rapport de reproduction bien contenu.
Un problème bien accentué quand la distance minimale est réalisable seulement avec la focale minimale .
Une prise de vue de 20 mm avec une focale de 6 mm fournit un rapport de reproduction g = f/(p – f) = 6/(20 -6) = 0,43; où sont f = focale et p = distance du sujet.
Un rapport inferieur à la moitié du réel : bien différent de 1 : 1.
En considérant les dimensions usuelles d’un capteur 4 : 3 ( 6 x 8 mm) le sujet ( ou la portion reproduite) ne pourra être plus grand de 20 mm.
Actuellement sont disponibles des compacts dont le capteur atteint les 14 mm : le sujet ne pourra pas être plus grand de 20 x 28 mm

2) une distance du sujet, tellement réduite, rend pratiquement impossible éviter une image floue (même avec l’autofocus)

3) impossibilité de « bloquer » l'appareil et éviter le flou de bougé.

4) lorsque la distance est très brève il faudrait utiliser des ouvertures les plus petites possibles, mais les compacts, de règle, ont 8 comme leur diaphragme minimale et, enfin, une ouverture plus petite provoquerait une perte de qualité à cause du phénomène de la diffraction.

Il est plus convenable utiliser des focales plus longues et photographier d’une distance plus grande

Bridges

Ces appareils présentent des problématiques, selon la technique de prise de vue, analogues à celles considérées pour les compacts.
Il est, partant, opportun de connaitre leurs possibilités supplémentaires.

  1. la présence d'un zoom caractérisé par des focales plus longues : ex. de 12 à 72 mm ou plus.

  2. possibilité d’appliquer une lentille additionnelle sur l’objectif et, partant, d' avoir la possibilité d’une mise au point d’une distance qui consente de réduire le risque de flou.

  3. possibilité d’une distance de mise au point qui consent l’utilisation soit du flash intégré que d’un flash placé sur une griffe.

Voyons une exemplification : prise de vue avec une lentille additionnelle de 3 dioptries sur une focale de 72 mm

On aura une focale résultante de 59 mm.
La distance de la prise de vue, réglant la mise au point sur infini, sera de 33 cm (focale de la lentille additionnelle)
Si on utilise la formule pour prises de vue rapprochées la profondeur de champ sera:
PdC = 2fN(1 + g)/(g2 x 1000)

Partant on aura g = 59/(330 -59) = 0,21
Un rapport de reproduction bien modeste qui, pourtant, permet une mise au point et un éclairage du sujet avec un flash intégré qui serait impossible d’une distance de 6 cm.

N.B. rappelez que cette formule considère adéquate un cercle de confusion c = f/1000, valeur usuellement adoptée, mais bien plus grande du « standard » (c = 0,02) qui caractérise les objectifs des reflex.
Il faut considérer, enfin, qu’il est possible de se servir de lentilles caractérisées par un pouvoir dioptrique plus élevé : ex. : 10 dioptries.
En un tel cas, la focale résultante sera de 42 mm et la distance de mise au point de 10 cm.
Il sera partant : g = 42/(100 - 42) = 0,72 : Un rapport de production absolument satisfaisant , mais on ne doit pas oublier deux choses :

1) les dimensions toujours réduites du capteur consentiront des prises de vue exclusivement de sujets (ou leurs portions) très petites

2) l’utilisation de lentilles additionnelles provoque une baisse sensible de la qualité de l’image, particulièrement quand leur valeur dioptrique est élevée .

En outre il faut rappeler : :

a) des lentilles d'une bonne qualité et ayant un élevé pouvoir dioptrique sont assez couteuses.
b)une prise de vue de 10 cm vient proposer encore les difficultés d’ éclairage, de mise au point et de flou de bougé déjà considérées pour les compacts
c)enfin, il faut considérer que l’application d’une lentille additionnelle réduit la focale et, partant, le diaphragme effectif avec une perte, conséquente, de la profondeur de champ.

Reprenant le cas déjà vu, le zoom de 72 mm deviendra (avec une lentille de 3 dioptries) un objectif de 59 mm de focale : par conséquence le diaphragme 22, ayant un diamètre de 3,27 mm (77 : 22), aura une valeur effective de 18 (59 : 3,27)

Partant, étant : PdC = [2fN(g +1)] : (g2 x 1000) et utilisant les mêmes donnés de la dernière exemplification, on a :
g = 59/(330 - 59) = 0,22 et Pdc = (2 x 59 x 18 x 1,22) : ( 0,484 x 1000) = 53,5 mm. = 5,35 cm.
Une valeur qui permet une mise au point pas trop critique.
Conclusion : les bridges sont plus versatiles . Le recours à des lentilles additionnelles doit être décidé selon les caractéristiques de notre appareil et le rapport de reproduction effectivement nécessaire.
Pour la détermination de la profondeur de champ on peut utiliser la formule suivante déjà vue :
PdC = [2fN(g +1)] : (g2 x 1000)

Reflex

Dans le domaine de la proxy macrophotographie on peut répéter pour les reflex les considérations déjà faites pour les bridges. Cependant, il y a des aspects particuliers à mettre en évidence :

  1. le capteur a une dimension jamais inferieure à 24 x 16 mm (ou presque) : possibilité donc d’accueillir des sujets plus grands que ceux consentis par un bridge.

  2. possibilité de disposer de zoom puissants qui consentent des rapports de reproduction, similaires à ceux réalisables par un bridge + lentille additionnelle, bien qu’on utilise seulement le zoom et on shoote d’une distance considérable : un zoom de 300 mm peut réaliser une photo de 90 cm (ou moins) donnant un g = f/(p-f) = 300/(900 – 300) = 0,50
    Un rapport satisfaisant pour une proxy macro, qui réduit sensiblement le risque de flou de bougé et consent un éclairage adéquate même en conditions de lumière non-optimales.
    La possibilité d'utiliser l'autofocus sera strictement liée à un bon éclairage, le contraste du sujet et à l'absence de bougé de l'appareil et du sujet.

  3. une augmentation de la profondeur de champ, car l’absence d’une lentille additionnelle ne comporte aucune variation du diaphragme.
    Partant, étant g = 0,50, sera PdC = [2fN(g + 1)] : (g2 x 1000) = (2 x 300 x 32 x 1,5) : (0,25 x 1000) = 115 mm, :c'est-à-dire1,15 m .

  4. possibilité d’utiliser, pour un meilleur éclairage, un flash sur un griffe situé en position angulée respect au sujet.

  5. possibilité, grâce au flash, de réaliser des prises de vue même en conditions d’éclairage non-optimales.
Il est seulement à préciser qu'une prise de vue de 90 cm comporte un allongement de l’objectif et donc une petite perte de luminosité : une perte, en réalité, négligeable.

Macrophotographie (rapport de reproduction jamais inferieur à 1 : 1)

La macrophotographie est domaine exclusif des appareils Reflex.
La réalisation d’une « macro » comporte d’ évaluer trois aspects :

1) profondeur de champ: très réduite qui dérive de l’élevé rapport de reproduction;
2) le conséquent choix des sujets ;
3) l’équipement nécessaire

Profondeur de champ

Quand on reproduit un sujet à ses dimensions réelles la profondeur de champ atteint peux de millimètres: ce qu’ on peut faire il est d' utiliser des ouverture très petites (32, 22, 16).
Ce n’empêche, pourtant, qu'une profondeur de champ satisfaisante reste une chimère, surtout si le sujet (même un insecte) a une extension supérieure à la profondeur de champ.
Il est à peine le cas de souligner que la PdC devient extrêmement réduite étant :
PdC = 2cN(g +1)/ g2
Si on a g = 1; N = 32; c = 0,02, il est PdC = 2 x 0,02 x 32 (1 + 1)/1 = 2,56 mm
Dont, une moitié avant le sujet et l’ autre moitié arrière.

Choix du sujet

il est absolument évident que une profondeur de champ si contenue impose des sujets très petits ou, du moins, de reproduire seulement des détails. Souvent on choisit de photographier, avec une correcte mise au point un élément particulièrement intéressant et laisser flou ce qui est plus « lointain ».
Un rapport de 1,5 : 1 oblige a des sujets sans profondeur : monnaie, détails de surfaces etc.

Equipement nécessaire

D’un point de vue technique il y a trois possibilités :

1) tubes d’extension (ou soufflet)

2) doubleur de focale

3) télé + lentille additionnelle

Tubes d’extension et soufflet automatique

Les tubes sont surement moins couteux que le soufflet, pourtant, ils présentent une limitation : ils consentent seulement un nombre limité de rapports de reproduction étant constitués par trois sections de différente longueur à composer selon la nécessité.
En tout cas ces accessoires sont à interposer entre l’objectif et le boitier au fin d' augmenter la distance entre eux ( tirage) et permettre une prise de vue plus rapprochée.
Mais, attention, pour atteindre le rapport 1 : 1 il est indispensable que l’allongement corresponde à la focale et la distance du sujet ( mise au point réglée sur infini) sera le double de la focale.
Un objectif de 55 mm nécessite, partant, d’une extension de 55 mm pour garantir un rapport 1 : 1 quand le sujet est à une distance de 11 cm.

L’utilisation d’une extension est la méthode qui offre les meilleurs résultats. Mais introduit un problème d’éclairage : puisque la lumière, pour arriver au capteur (ou pellicule), doit parcourir une distance double et, partant, sont intensité sera réduite à 1/4. Il faudrait donc utiliser une ouverture plus grande de deux stops, mais cela produirait une perte de profondeur de champ inacceptable.

Il y a seulement deux solutions :

- utiliser une sensibilité quadruple : grain plus évident et un rendu des détails réduit ;
- utilisation d’un flash extérieur connexe au boitier grâce à une griffe et placé en position angulée respect au sujet.

Cette dernière solution est absolument préférable puisque consente l’utilisation de l'ouverture la plus petite disponible et assure un éclairage satisfaisant en toute condition d’illumination naturelle.
Pour des exigences particulières on peut faire recours aux flash annulaires : flash ayant la forme d’un anneau et qui entourent l’objectif.

Télé et doubleur de focale

L’utilisation d’un doubleur de focale consente de disposer d'un télé très puissant en gardant la distance minimale de mise en au point : cela signifie doubler le rapport de reproduction « g » sans modifier la distance de prise de vue.
Partant, il sera possible atteindre le rapport 1 : 1 grâce à un télé de 200 mm + doubleur de focale déjà d’une distance de 80 cm.
g = 400/(800 – 400) = 1
Par un télé de 300 mm on pourra réaliser le même rapport d’une distance de 1,20 m.
g = 600/(1200 – 600) = 1

Les avantages offerts par l’utilisation d’un doubleur de focale sont quatre :

Cependant, il faut prendre en considération les aspects défavorables, qu'on peut résumer en trois :

  • le coût du doubleur : deux-cent euros ou plus;

  • un doubleur de focale comporte toujours un mineur qualité de l’image : il est partant essentiel d'acheter des doubleurs de haute qualité, sans trop avoir l’œil au prix.

  • l’augmentation de la valeur du diaphragme provoque une baisse de luminosité de l’objectif, qui va imposer un temps d’exposition plus long.
A propos du troisième point, on peut le surmonter avec l’utilisation d’un flash.

Téléobjectif et lentille additionnelle

Elle est surement la solution la plus économique pour qui possède déjà un télé ayant une focale adéquate.
Mais quels problèmes se posent ?
Il sont deux :
1) qu’on entend pour focale adéquate ?
Une focale qui consente d’atteindre un rapport 1 : 1.
2) l’utilisation d’une lentille additionnelle réduit le diaphragme effectif et pourtant la profondeur de champ
Il suffit rappeler qu'il est PdC = 2cN(1 +g)/g2 pour comprendre que une valeur réduite de N comporte une mineure PdC.
Mais pourquoi le diaphragme ne garde pas sa valeur ? Puisque change la focale du complexe optique zoom + lentille, mais le diamètre de l’ouverture reste le même.
Voyons un exemple explicatif : objectif de 105 mm + lentille de 10 dioptries.
On aura un focale résultante de 51 mm. Si le diaphragme de l’objectif est réglé sur 32, son diamètre sera (105 : 32 ) de 3,28 mm, mais puisque la focale du complexe est de seulement 51 mm le diaphragme effectif sera : 51 : 3,28 = 15,55. Examinons maintenant trois hypothèses correspondantes à trois différentes longueurs focales.

Zoom 18 -105 + lentille de 10 dioptries

p> Focale résultante = 51 mm
Diaphragme effectif = 15,55
Distance du sujet ( mise au point sur infini) = 10 cm
g = 51/(100 -51) = 1,04 mm

PdC = 0,64 mm contre les 2,41 mm avec un diaphragme de 32.

N.B.Si on règle la mise au point sur une distance inférieure il serait possible d'augmenter le rapport de reproduction mais la profondeur de champ serait pratiquement nulle et la distance du sujet encore plus réduite.

Il est à garder à l'esprit :
- une distance du sujet tellement réduite avec une PdC de moins de 1 mm rend impossible une prise de vue sans un trépied et pour de sujets animés
- une lentille ayant un pouvoir dioptrique élevé et de bonne qualité est assez couteuse
- il est toujours inévitable une perte de qualité de l’image

On peut essayer de surmonter partiellement la première des difficultés utilisant un flash qui peut éviter le flou de bouger, mais pas garantir une correcte mise au point.
L’unique « avantage » des zoom peu puissants est leur coût, assez contenu.

Zoom 70 - 200 + lentille de 5 dioptries

Focale résultante = 100 mm
Diaphragme effectif = 16
Distance du du sujet ( mise au point sur infini) = 20 cm
g = 51/(100 -51) = 1,00 mm

PdC = 1, 28 mm contre 2,56 mm

Evidemment se représentent les mêmes difficultés bien que atténuées grâce à une distance du sujet moins réduite.
Il est à considérer encore les avantages en termes de qualité et de coût dérivants de l’utilisation d’une lentille de 5 dioptries.

Zoom 70 - 300 + lentille de 3 dioptries

Focale résultante = 158 mm
Diaphragme effectif = 16,85
Distance du sujet ( mise au point sur infini) = 33 cm
g = 51/(100 -51) = 0,92 mm
PdC = 1,53 mm contre 2,90 mm

Le rapport donné n’atteint pas 1 : 1, mais la différence est assez négligeable. Il est possible réaliser le rapport de 1 : 1 réglant la mise au point sur une distance à peine inférieure à infini.
Un résultat satisfaisant exige l’utilisation d’un objectif et d’une lentille de qualité. Cette-ci peut être achetée à prix convenable considéré qu’ on parle d’une lentille de seulement 3 dioptries.
Reste le coût du zoom.
L’avantage le plus évident de cette solution est constitué par la distance de prise de vue assez élevée, mais qu’on paie avec une PdC qui est presque la moitié.
Une telle solution est convenable pour qui dispose d’un zoom originale de bonne qualité et ait envie d’économiser sur le coût de la lentille additionnelle.
En macrophotographie on aura une réduction de la profondeur de champ plus accentuée lorsque on utilise des focales courtes et, par conséquence, des lentilles ayant un pouvoir dioptrique plus élevé.

L'utilisation de tubes allonge ou de soufflets consente surement des résultats meilleurs : restent surtout les problèmes concernant la distance du sujet toujours assez réduite, mais aussi l'avantage de la réduction de l'ouverture effective qui double la valeur de N : 32 devient 64.
A suivre sont présentées des images réalisée sans l'aide d'un trépied et sans l'utilisation de tubes allonge ou de soufflets.

Proxy macro

agrandir Focale = 300 mm.; N = 13; vitesse = Flash; g = 0,14 :1 xxx

agrandir Focale = 300 mm.; N = 5,6; vitesse = 1/200; g = 0,25 :1 xxx

agrandir Focale = 55 mm.; N = 32; vitesse = Flash; g =0,27: 1 xxx

agrandir Focale = 195 mm; N = 22; vitesse = Flash; g = 0,40 : 1 xxx

agrandir Focale = 195 mm; N =16; vitesse = 1/200; g = 0,52 = 1 xxx

Macrophotographies

agrandir Focale = 300 mm + 3 dioptries; N = 32;vitesse = Flash; g = 1,1 : 1 xxx

agrandir Focale = 300 mm + 3 dioptries; N = 32;vitesse = Flash; g = 1,1 : 1 xxx

agrandir Focale = 300 mm + 3 dioptries; N = 32; vitesse = Flash; g = 1,0 : 1 xxx

agrandir Focale = 300 mm + 3 dioptries; N = 32; vitesse = Flash; g = 1,0 : 1 xxx

Agrandir Focale = 300 mm + 2 dioptries; MAP = 90 cm.; N = 32; Vitesse = Flash; g = 0,50 : 1 xxx

agrandir Focale = 300 mm + 2 dioptries MAP = 34 cm; N = 32; vitesse = Flash; g = 1,0 : 1 xxx

agrandir Focale = 300 mm + 2 dioptries MAP = 30 cm; N = 32; vitesse = Flash; g = 1,56: 1 xxx

Il faut préciser que toutes les images montrées, sauf les deux images du chat, ont été réalisées à main levée ou sans l’aide d’un trépied.
Elles rendent évident que si le rapport de reproduction est assez contenu (proxy macro) il est possible d'obtenir des photos assez satisfaisantes sans faire recours à des lentilles additionnelles.
Il est aussi bien clair que l'utilisation de focales longues donne la possibilité de beaux effets, grâce à un arrière-plan bien flou et, en outre, consente de réaliser des images de sujets vivants (papillon) sans l'aide d'un flash.
Peu appréciable la quatrième image, surtout si regardée en dimension agrandie, à cause de la visibilité du grain ( conséquence d'un réglage poussé de la sensibilité) et d'une ambiance mal éclairée qui n'a pas permis une ouverture plus petite.

On peut aussi constater une meilleure qualité des images suivantes, shootées en situation d'illumination plus favorable et à l'aide d'un appui.
Ce qu’on vient de considérer devient bien évident observant les deux dernières images réalisées, la première, avec une focale de 300 mm et mise au point réglée à 90 cm. et, la suivante, avec la même focale et la même distance de mise au point, mais ajoutant une lentille de 2 dioptries
L’utilisation d’une telle lentille a réduit sensiblement la distance du sujet jusqu’à atteindre un rapport de 1 : 1. Les résultats, clairement meilleurs des précédents, on été favorisés par l'absence d'une lentille (premier chat) et le recours à une lentille de 2 dioptries seulement pour la deuxième chat.
Il est encore à considérer l'utilisation d'un trépied qui a permis une mise au point plus soignée même à l'ouverture maximale.
Par contre, on peut constater, surtout pour la dernière image, une profondeur de champ assez réduite, due au rapport de reproduction qui la caractérise.
Cela nonobstant, il est bien évident que les macros présentent une baisse sensible de qualité, malgré le recours au retouche photo pour améliorer le piqué.
Considérez, enfin, que les images sont présentées à une dimension assez contenue. On peut constater une perte de qualité ultérieure en cliquant sur l'image.

Ces considérations donnent l'occasion de rappeler, encore une fois, que les résultats meilleurs seront toujours assurés par les tubes allonges ou les soufflets
La solution zoom + lentille est préférable pour qui pratique de la « macro » occasionnellement et, d’habitude, porte avec soi un sac contenant un zoom de focale adéquate.
Les exemples précédemment considérés montre que l’utilisation d’une lentille additionnelle réduit fortement la profondeur de champ

L’utilisation des tubes d’extension ou soufflets, au contraire, réduit l’ouverture avec une augmentation de la Pdc : cela puisque le diamètre du diaphragme vient à être rapporté à une distance, objectif – capteur, doublée.
Evidemment, puisque un diaphragme 32 devient 64 il faudra se servir d’une vitesse d’obturation réduite, si possible, ou utiliser un flash.

Les problèmes de la macrophotographie

Les images qu'on vient de montrer rendent évidents les problèmes de la macrophotographie :

- la mise au point - le flou de bougé - l'épaisseur di sujet.
Tous les trois sont liés au rapport de reproduction et à la distance de prise de vue.
Il suffit considérer que :

  1. une distance de prise de vue assez réduite et, surtout, une PdC extrêmement réduite ( un ou peux de millimètres) rendent le moindre des mouvements cause d'une photo floue et/ou bougée et empêchent l’utilisation de l’autofocus.

  2. la presque impossibilité de bloquer l'appareil si on shoote à la main et la difficulté avec un sujet qui bouge : insectes, le vent qui anime les fleurs, etc.,

  3. un épaisseur du sujet incompatible avec la PdC, déterminée essentiellement par le grossissement.

Il est possible d'en atténuer aucuns en utilisant un équipement approprié :

         Profondeur de champ   avec  g = 1
 
        Tubes d’extension 
 
         a) focale da 50 mm     
  

Diaphragme utilisé 32 22 16 11 Diaphragme effectif 64 44 32 22 PdC = (mm) 5,12 3,52 2,56 1,76

b) focale da 100 mm Diaphragme utilisé 32 22 16 11 Diaphragme effectif 64 44 32 22 PdC = (mm) 5,12 3,52 2,56 1,76

Il est bien évident que la focale n’a aucune influence sur la PdC qui dépend principalement de la valeur de g
L'utilisation d’une focale de 100 mm + extension assure l’avantage de shooter de 20 cm au lieu de 10 cm.

Lentille additionnelle + télé ; g = 1 Pdc =2Nc(g +1)/g2 focale 200 mm + lente da 5 dioptries : focale résultante 100 mm Diaphragme utilisé 32 22 16 11 Diaphragme effectif 16,9 11.58 8,42 5,79 PdC = (mm) 1,28 0,88 0,64 0,45

focale 300 mm + lentille de 3 dioptries : focale résultante 158 mm g = 0,92 Diaphragme utilisé 32 22 16 11 Diaphragme effectif 16 11 8 5,6 PdC = (mm) 1,53 1,05 0,76 0,52 La majeure PdC qui semble donné l’objectif de 300 mm est due au fait qu’on a g = 0,92 < 1 L’avantage de l’utilisation d’une focale plus longue est représentée de la possibilité de se servir d’une lentille de seulement 3 dioptries qui comporte une perte de qualité plus contenue de l ‘image et une distance de prise de vue de 33 cm au lieu de 20 cm. Il faut rappeler les deux dernières images macro montrées on été réalisées par un de ces zoom, usuellement appelés "macro" , qui consentent un mise au point d'une distance bien réduite. Comme déjà précisé, la prise de vue a été réalisée d'une distance de 30 cm. environ avec une focale de 300 mm. et une lentille de deux dioptries.
Donnés de la profondeur de champ concernant la Proxy macro : g < 1
tubes d’extension :

  • Pc = 2fN (g + 1)/ (g2 x 1000) : cette formule comporte l'acceptation de c = f/1000
    où est c = cercle de confusion accepté; N = diaphragme utilisé; g = rapport de reproduction

    lentille additionnelle : profondeur de champ avec g < 1

    Pc = [2fN (g +1] : ( g2 x 1000)
    1) Lentille 2 dioptries = + obbiettivo 200 mm Focale résultante 143 mm ; p = 500 mm ; g = 0,40 Diaphragme utilisé 32 22 16 11 Diaphragme effectif 22 16 11 8 PdC (mm) 55 40 27 20 2) Lentille 3 dioptries + objectif 200 mm Focale résultante 125 mm; p = 333 mm; g = 0,60 Diaphragme utilisé 32 22 16 11 Diaphragme effectif 20 14 10 6,9 PdC (mm) 22 15 11 7,6 Lentille additionnelle : profondeur de champ avec g = 1 1) Lentille 3 dioptries et objectif de 300 mm Focale résultante 125 mm; p = 333 mm; g = 0,90 Diaphragme utilisé 32 22 16 11 Diaphragme effectif 20 14 10 6,9 PdC (mm) 22 15 11 7,6

  • Les donnés montrent comme, même avec un rapport de reproduction de 0,60, la profondeur de champ est sensiblement réduite respect à un g = 0,40

    On signale, comme déjà fait, en traitant de la profondeur de champ, le lien www.dofmaster.com qui vous donne en ligne la PdC pour toute focale et distance de prise de vue, donnant, au même temps, la possibilité de préciser la marque et le model de la caméra, et signale le cercle de confusion qui la caractérise.
    Une possibilité pareille rend très facile le calcul, mais ce qu’ on vient d’exposer permet de comprendre quels sont les éléments qui déterminent la PdC et l’influence de chacun.

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