Les accessoires photographiques ont assumé une très différente importance avec l'avènement du numérique.
Voici la liste des accessoires qui peuvent être utilisés avec les appareils photo numériques. Ensuite, il sera expliquée l’utilisation de ceux dont l'importance est presque exclusivement des caméras argentiques, même si certains peuvent présenter une opportunité de les utiliser avec les numériques.
On peut distingués les accessoires en :
Il y en a deux catégories
- Convertisseur :Ils sont appliqués sur l’objectif des appareils qui ne premettent pas
interchangeabilité.
- compléments – télé qui augmente la longueur focale du 40% au 100%, selon le modèle.
- compléments grand-angulaire qui réduit la longueur focale du 30% au 50%, ce qui vous permet d'avoir un grand angle.
- Duplicateurs : ils sont insérés entre le boîtier de la caméra et l'objectif.
Ils doublent la focale de l'objectif. Ainsi, un 50 mm. devient 100 mm., un 200 mm devient 400 mm.
Il est bien évident que ces accessoires peuvent être montés seulement sur les appareils à objectifs interchangeables, argentique ou numérique.Les duplicateurs aussi comportent une perte de qualité.
Il est enfin à savoir que tout accessoire ( convertisseur ou multiplicateur) qui augmente la focale diminue l' ouverture maximale : un 50 mm f: 3,5, en doublant la focale, devient un 100 mm f: 5,6.
Est-il possible d' utiliser un objectif d'un argentique sur un appareil numérique au lieu d’ en acheter un autre ?
Il dépend de sa monture.
Il y a, pourtant, des limitations : il ne gardera toutes ses fonctions. Vous perdrez l’automatisme de la mise au point et si, l’objectif n’ est pas
assez récent, aussi l’utilisation du posemètre.
Sachiez qu’il n’est pas toujours possible l’ envers.
Sauf les appareils professionnels, comme on a été déjà dit, les numériques ont un capteur plus petit qu’ un film. Par conséquent, leur objectifs ont été conçus pour « couvrir » un format qui atteint, à peu-près, le 18 x 24 et, partant, ne sont pas en mesure de couvrir un format 24 x 36.
NB. n'oubliez jamais : l'utilisation des multiplicateurs et des compléments-télé comporte deux conséquences :
1) une perte de luminosité des objectifs de deux "stop". Un objectif de 50 mm f: 2,8, devient un 100 mm. f: 5,6
2) une baisse sensible de la netteté, qui, partant, devrait suggérer d’utiliser exclusivement des accessoires de bonne qualité (sauf si on est disposé
à accepter des résultats moins satisfaisants ).
Flash
Le Flash : Il est nécessaire en deux situations :- où il n’ y a pas une lumière suffisante
- pour éclaircir certaines zones trop ombragées.
NB. Lorsque vous utilisez un flash ne devez pas oublier deux choses:
- Régler la balance des blancs pour la lumière du Flash ou, si on utilise une pellicule, acheter un film pour la lumière du jour .
- l'éclairage du flash est suffisant jusqu'à une distance très brève.
La distance à laquelle le flash est efficace dépend de trois facteurs :
- puissance du Flash : exprimé par le nombre guide du flash indiqué par le fabricant
- sensibilité en ISO utilisée pour la prise de vue
- réglage de l'ouverture
Lorsque le flash est intégré la puissance du flash est toujours très limitée : très souvent, les fabricants
d'appareils photo préfèrent indiquer la distance maximale de fonctionnement sans préciser le nombre-guide .
Cela peut être utile pour les amateurs, mais, comme on peut comprendre en lisant les précisassions reportées
ci-dessous, assez moins utile si vous voulez garder le contrôle de l’exposition.
Lorsque vous utilisez un flash puissant monté sur une griffe du boitier ou même déporté (séparé du boitier) il est absolument nécessaire calculer la distance maximale utilisable selon le nombre guide du flash.
La distance utile est obtenue en divisant le nombre-guide par l'ouverture que vous allez utiliser.
Ex: si le nombre-guide du flash est 24 on aura un éclairage suffisant jusqu'à 6 mètres avec 4 d’ouverture ( 24 : 4 ), de 3 mètres avec 8 d'ouverture (24: 8), jusqu'à 8 mètres avec un diaphragme de 2,8
( 24 : 2.8 = 8.6)
Le mode d'emploi et la puissance d'un flash dépendent de sa conception.
Actuellement on peut classer les flash en deux catégories:
- Intégré (built-in) : il caractérise touts les compacts et les reflex. Leur puissance généralement ne dépasse pas les 2 ou 3 mètres, rarement atteint le 4 mètres.
- Non-intégrés ( flash cobra) : ils sont utilisables seulement sur les reflex. Le plus souvent sont reliés à l’appareil grâce à une griffe dont le boîtier est équipé. Le réglage de l’exposition est réalisé en automatisme par une cellule située à l’intérieur du boîtier. Il est aussi possible les utiliser à coté du boîtier
( préférablement à gauche) en utilisant une barrette flash qui sera fixée au boitier.
Il est enfin possible de les placer sur un trépied : il seront reliés au boitier par un câble. Désormais presque tous les appareils photo ont la possibilité de régler l’exposition du flash en automatisme, mais il faut que le flash consente un exchange d’informations avec le boitier.
Il faut donc vérifier les caractéristiques du flash qu’on veut utiliser.
On peut considérer aussi une troisième catégorie, désormais difficile à repérer, représentée par les flash qui travaillent en automatisme, mais le capteur de la lumière reflétée par le sujet est situé sur le flash.
Par conséquent, pour assurer une exposition correcte il faut reporter sur le flash l’ouverture choisie.
Il y a aussi des flash, plus couteux, qui peuvent réduire le champ d’éclairage et, partant, augmenter la distance maximale d’utilisation.
En tout cas il est indispensable de connaître la distance maximale à laquelle le flash peut assurer une exposition suffisante. : Il faut garder à l'esprit les distances de travail possibles avec chaque ouverture.
Même si on a un flash moderne qui « parle » avec le boitier et, donc, qui « connaît » l'ouverture choisie, bien que il n’y ait aucun besoin de réglage du flash parce que le flash réglera automatiquement le temps de l’éclairage ( durée de l’éclair) selon l’ouverture et la distance du sujet, il sera toutefois nécessaire de ne pas dépasser la distance maximale pour l’ouverture choisie.
Ex: Si le nombre-guide est 30, avec l'ouverture 5,6, vous pouvez faire des prises de vue de sujets situés jusqu'à 5 mètres.
Jusqu' à de cette distance le flash réglera automatiquement l’exposition, mais si vous utilisez une ouverture f : 8 la distance maximale devient 3,5 ou 4 mètres et moins de 3 mètres à f: 11.
Cependant, on trouve sur le dos du flash une table qui indique les distances maximales par chaque ouverture et sensibilité en ISO.
Caractéristiques à considérer au moment de l’achat :
1) puissance : exprimée, de fait, par le nombre guide
2) possibilité d’inter-change avec le boitier
3) possibilité d’orientation : verticale et horizontale
Un autre accessoire important pour une utilisation simultanée de plusieurs flash est le flash asservi: c'est un flash équipé d’une cellule qui active le flash lorsque il reçoit la lumière d’un autre flash (flash maitre) directement actionné par l’appareil photo.
Tous les flash peuvent être utilisés comme flash asservis.
Il est suffisant de les relier en une cellule de déclanchement qui active le flash lorsqu’elle reçoit la lumière du flash maitre.
Cette technique offre deux avantages particuliers :
- l'utilisation simultanée de plusieurs flash permet un éclairage bien timbré (et plus soigné)
- l’élimination de câbles pour relier plusieurs flash permet une plus grande liberté de mouvement sur le lieu de travail et une plus grande distance entre les flash supplémentaires et l'appareil photographique. Pourtant, rappelez que la distance utile à considérer est celle entre le flash qui constitue la source principale et le sujet à éclairer.
Filtres
Avec les numériques les filtres ont perdu assez de leur importance, ou, peut-être, devrait-on dire leur utilisation est limitée à des buts très
spécifiques.
Les possibilités offertes par les actuels logiciels de retouche soulèvent très souvent de la nécessité d'utiliser des filtres. Il 'est
cependant un fait que beaucoup d’ amateurs n’ aiment pas s’ appliquer à l'ordinateur pour «traiter» les images qu'ils ont prises.
Tous les fabricants d'appareils numériques, par conséquent, équipent leurs appareils de fonctions qui consentent des corrections des prises de vue mémorisées sans les charger dans un ordinateur.
Ce qui a été dit ci-dessus, conseille un bref examen des filtres qui peuvent encore être utiles pour ceux qui ne veulent pas ou ne savent pas utiliser l'ordinateur.
Maintenant on va examiner premièrement ceux qui pourraient intéresser la photographie numérique et, ensuite, ceux qui sont réservés au film.
1. Filtres universels: On peut les utiliser pour les appareils numériques et argentiques :
- Filtre UV : il arrête les rayons ultraviolets présents à grande altitude, en évitant une couleur bleuâtre. Avec les numériques, son utilisation est recommandée particulièrement à protection de l’objectif pour éviter de le salir. Son utilité pour le rendu des couleurs devrait être évaluée en rapport à l’appareil acheté car l’effet varie d’un appareil à l’autre en raison du capteur et du processus de formation du ficher-image.
- Filtre Skylight : Il bloque les rayons ultraviolets comme le filtre UV mais il réduit aussi la dominante bleu présente dans les prises de vue effectuées à l'ombre où la lumière vient du ciel. Il pourrait, donc, remplacer le filtre ultraviolet mais sa coloration faiblement rosée peut donner aux images numériques un rendu des couleurs trop chaud . L'opportunité de son utilisation doit, partant, être bien évaluée. Il est, enfin, préférable d'utiliser, de règle, un filtre UV qui assure, au même temps, la protection de l’objectif et des rayons ultraviolets : du moins, pour les amateurs qui ne sont pas disposés à un petit travail à l’ordinateur ou qui ne sont pas trop exigeants.
- Filtre de polarisation: il élimine les reflets parasites et les images qui sont produites par réflexion sur le verre et les surfaces brillantes. Il n'a aucun effet sur les surfaces métalliques.
- Filtres gris (neutres) : ils peuvent réduire la luminosité de la scène permettant l'utilisation d'ouvertures plus grandes ou une exposition prolongée.
Une ouverture plus grande pourrait être utilisé pour réduire la profondeur de champ ou pour allongé le temps d’exposition pour obtenir un effet de mouvement.
Il y a des filtres si sombres qui exigent une exposition de plusieurs minutes en plein soleil :, ça vous permet de photographier des rues sans que les gens ou les voitures qu’y passent soient présents dans l’image.
2. Filtres pour effets spéciaux:
Il y en a plusieurs types, chacun pour obtenir un effet particulier.
On peut les résumer, très brièvement, dans la liste suivante:
- Multiplication d’images :on peut obtenir une image dans laquelle le même sujet est représenté plusieurs fois. Il produit généralement une image centrale et des autres identiques qui entourent l'image centrale.
- Effet étoile : il donne aux petits reflets lumineux une forme d'étoile
- Couleur graduée : il donne à la scène une luminosité qui diminue d’'intensité ou varie la coloration selon l'orientation du filtre. Il consent d'obtenir, par exemple, des prises de vue avec des couleurs extraordinaires. Très utile pour créer des paysages enchantés pour les dépliants destinés aux agences de voyage.
- Diffuseur : il permet d'obtenir effet très flou, en imitant celui réalisé par des objectifs spéciaux bien connus aux photographes spécialisés en portraits féminins.
- Autres filtres : Ex . arc-en-ciel. Il fait paraître un arc-en-ciel, même s'il fait beau, etc..
Comme vous comprenez bien, cette deuxième catégorie de filtres ne peut pas être remplacée facilement par les
manipulations réalisables par le logiciel inclus dans votre appareil numérique.
Des clarifications sont absolument à remarquer:
1) Les filtres définis universels, comme déjà dit, peuvent réussir utiles même pour les appareils numériques : filtres de polarisation et à densité neutre. Il gardent la même validité que pour les argentiques.
Les effets de ces filtres peuvent être souvent remplacés par une a manipulation à l’ordinateur, mais ce travail
n'est pas patrimoine de tous.
En outre, le recours à l'ordinateur offre l'avantage de ne pas modifier l’image original qui reste susceptible d'une infinité d’autres variations.
2) Les images obtenues en utilisant des filtres pour les effets spéciaux ne sont plus récupérables à une reproduction réaliste.
Peut être intéressant, maintenant, préciser quels filtres sont utiles seulement pour les argentiques.
Il y en deux catégories distinctes:
- Filtres pour le noir et le blanc : Il sont utilisés pour modifier le rendu des couleurs des images en noir et blanc.
La règle générale affirme qu'ils rendent d’un gris plus clair les couleurs ayant une couleur similaire au filtre utilisé et d’un gris plus sombre les couleurs complémentaires.
Ces filtres existent en plusieurs couleurs et chaque couleur est disponible en intensités différentes.
Les couleurs plus utilisées sont:
Jaune : Il est normalement utilisé pour donner du relief aux nuages sur un ciel bleu. Sans ce filtre, les nuages peuvent être imperceptibles.
Filtre Vert : Il peut être utilisé, comme le filtre jaune, pour mettre l'accent sur les nuages ( avec un effet plus marqué) et pour éclaircir l'herbe qui reflète peu de lumière; sans le filtre, elle paraitrait trop sombre.
Rouge : rend le ciel bleu presque noir et rend blanc tout ce qui est rouge.
Par exemple, une rose rouge devient blanche, mais les feuilles seront très sombres. - Filtres pour corriger le rendu des couleurs :
A - Filtres de conversion:
- Filtre bleu (81 / A): Il consent d’utiliser un film pour la lumière du jour dans des pièces éclairées par des lampes tungstène.
- Filtre ambre : vous permet d'utiliser le film pour la lumière artificielle pour des prises de vue en plein jour.
- Filtres pour film B & W et couleur.
Ils sont ceux déjà mentionnés précédemment: UV, polarisant, neutre, effets étoiles, etc.
N: B: presque tous les filtres qui ont été traités jusqu'ici, à l'exception des UV, skylight, effet étoile, comportent une absorption de lumière et, par conséquent, obligent à travailler avec une ouverture plus grande ou un temps plus long.