suite de numériques Cours de photographie numèrique - numériques III : avantages réels et partiels

Avantages réels, partiels et désavantages

A suivre sont examinés les avantages et les désavantages des appareils numériques.
Sans nier les avantages que l’image numérique nous offre, l’exposition suivante préfère accentuer, comme déjà anticipé, les aspects négatifs au but de faire réfléchir sur le « prix » à payer pour disposer des avantages offerts par ce type d’appareils.
Très connus sont les aspects positifs du numérique et, assez souvent, excessivement évalués.

Bien entendu, il n’y a aucune prétention de donner une tractation exhaustive.
L’examen est limité aux aspects qui plus profondément viennent à déterminer la qualité des prises de vue et, surtout, conditionnent la liberté opérative du photographe.

Par conséquence, l’examen comprend trois sections distinctes :

  1. Faux avantages

  2. Avantages partiels

  3. Avantages effectifs

Faux avantages

La faveur exceptionnelle envers les automatismes rend absolument nécessaires les précisassions suivantes pour mettre en garde envers les « faux avantages » largement attribués à ce type d’appareils. Sans nier, bien sûr, que il y a des situations où des automatismes sont effectivement utiles.

Encor une fois l’intention est d’inviter à une évaluation critique afin de se former une opinion personnelle et consciente.

Le paragraphe suivant est dédié à des suggestionnes pour surmonter, quand il est possible, les limitations imposées par les automatismes ; particulièrement avec ces appareils qui ne permettent aucun réglage manuel.

Évidemment, ce problème n'existe pas pour tous ces appareils qui offrent la possibilité d’ un réglage manuel de toute fonction.

  1. La sensibilité

    Les appareils numériques donnent l’impression d’offrir une plus grande possibilité de réaliser des prises de vue même en conditions de faible éclairage.

    En effet, il faut considérer deux possibilités opératives :

    • Réglage automatique de la sensibilité:

      Le processeur est le composant de l’appareil qui choisit le sensibilité nécessaire selon l’éclairage de la scène.

      Cette possibilité soulève le « photographe » de toute préoccupation à ce propos, mais il est aussi vrai que l’image ne fournira pas un rendu fidèle au réel car l’appareil a été conçu pour reproduire toujours une image comme si la scène pouvait disposer d’un éclairage en pleine lumière.

      On aura une exposition trop sombre lorsque le sujet est très lumineux et une surexposition si le sujet est assez sombre.

      Problème, ceci, déjà considéré dans ce cours en traitant de « correcte exposition »

      Mais, par-dessus le marché, si le processeur choisit une sensibilité élevée pour « garantir » une image bien éclairée on aura un grain bien évidente et, ça ne suffit pas, mélangée à des pixels caractérisés par des couleurs diverses et sans aucune relation avec l’image (ce qu’on appelle usuellement « bruit » )

    • Réglage manuel de la sensibilité

      En ce cas c'est le photographe qui choisit la sensibilité : opération très simple car la sensibilité est exprimée en ISO comme pour la photographie argentique.

      Les sensibilités disponibles varient, du moins, de 100 à 400 ISO. Maintenant il est assez fréquent qu’un appareil, même très économique, donne la possibilité de choisir sensibilités beaucoup plus élevées.

      Il faut toujours rappeler que, même chose que pour le film, le grain est presque invisible avec les sensibilité de 100 ou ( parfois) 200 ISO, mais elle devient plus évidente avec des valeurs ISO plus élevées.

      Partant, sensibilité élevée plus amples possibilités opératives, mais grain plus évident.

      A ce point on peut poser une question : il est préférable une sensibilité minimale de 200 ISO ?
      Valeur assez fréquente aussi sur des appareils semi-professionnels, assez couteux.

      On pourrait dire : bien ! Si le fabricant a fait ce choix pour des appareils couteux, ça signifie qu’ il a réussi a contenir le grain. D’accord, mais ça ne suffit pas pour donner une opinion favorable de ce choix.

      Une sensibilité minimale élevée comporte, si la scène est bien éclairée deux conséquences pas nécessairement souhaitables :

      • utilisation de diaphragmes de petit diamètre = grande profondeur de champ

        Il sera donc plus difficile d’ avoir un arrière-plan hors foyer et mettre en évidence l’avant-plan.

      • l’impossibilité d’utiliser des temps d’obturation longs pour avoir un flou de bougé

        Une limitation absolument désagréable pour quelques prises de vue. (lire le flou de bougé)

      Il y a seulement une solution : l'utilisation d' un filtre gris, assez sombre, qui réduisant la lumière qui atteint le capteur permettra d’utiliser des diaphragmes plus ouverts et donc des temps plus longs.

      Le prix à payer sera une mineure rapidité opérative : le temps de prendre et fixer le filtre sur l’objectif.

  2. Exposition automatique

    A ce propos voir ce qui a été déjà illustré dans la première partie de ce cours. ( cft. L'exposition en bref et Photographier correctement )

    Ici, on peut seulement remarquer que les fabricants ne donnent plus d'informations détaillées sur les «zones de lecture » des posemètres et sur le « poids » de chaque zone : c'est-à-dire sur l’importance donnée à chaque zone pour calculer exposition que le posemètre nous indiquera comme correcte.

    Pour maximiser le résultat il faut être « en syntonie » avec notre posemètre moyennant une pratique assidue de la photographie.

    On peut enfin ajouter que, quand on utilise un système de lecture « spot » ( c'est-à-dire une lecture effectuée sur une zone très limitée du cadrage ), les indications obtenue ne sont pas, parfois, complètement fiables.

    Il est donc préférable effectuer des épreuves pour vérifier que la lecture est effectivement « spot » et comprendre quelle est la zone réellement utilisée.

    Une méthode assez simple : effectuez une lecture en utilisant un type de lecture qui vous donne la moyenne de deux zones ( zone centrale et zone restante) ou lecture matricielle. Après effectuez deux lectures « spot » la première sur une zone sombre du cadrage et la deuxième sur un zone claire.
    Si ces deux lectures ne diffèrent assez entre elles et leur moyenne n’est pas compatible avec la précédente lecture matricielle le système « spot » n’ est pas véritablement « spot » : il est influencé par la lumière des zones proches à sa zone de lecture.

    Une autre situation très désagréable se peut vérifier avec des appareils numériques : votre appareil vous donne une couple temps/diaphragme inattendue.
    Avec une sensibilité de 100 ISO et panorama en plein soleil on attendrait une couple f:8 -1/250
    Mais il peut arriver que votre appareil vous donne une exposition f:8 – 1/400 ou 1/500.
    Il est possible que l’image résultera correctement reproduite, mais on peut bien comprendre que une situation pareille représente une difficulté considérable pour un photographe expert et habitué à évaluer l’exposition aussi selon son expérience.
    Encor une fois il faut souligner l’importance de familiariser avec notre appareil. Bien entendu, ce problème est inexistant ou presque avec des appareils reflex.

    Cependant, vérifier la fiabilité du posemètre ne sera jamais du temps perdu.

  3. Autofocus

    Sans nier les avantages qu’il offre en quelques situations, il ne faut pas oublier qu’il ne permet pas une mise au point optimale en nombreuses occasions où on préfère personnaliser la mise au point.

    Pour une meilleure compréhension des limitations imposées par l’autofocus relire ce qui a été exposé à ce sujet dans la première partie de ce cours. ( lire La mise au point et aussi La mise au point en bref)

Une considération spontanée concerne les problèmes dérivant des automatismes : les problèmes concernant la mise au point n'existent pas lorsque votre appareil en permet un réglage manuel
L'exposition pourra être personnalisée mais reste , bien entendu, le problème de vérifier la « correcte réponse » du posemètre et la nécessité de familiariser avec votre appareil.

Comment surmonter les limitations

Les suggestions qui suivent concernent désormais très peu d'appareils, mais elle peuvent réussir utiles pour stimuler à éviter toute sort de résignation aux limitations qui peuvent caractériser notre caméra.
Pourtant, il faut préciser immédiatement que si notre caméra permet seulement un complet automatisme et dispose d'un diaphragme seulement, il n’y a pas de remèdes pour les problèmes concernant :

  • Choix du diaphragme

  • Temps d’obturation

  • Synchronisation du flash

  • Sensibilité

    Il n' y a rien à faire pour consentir l’utilisation d’un flash non-intégré si une telle possibilité n’a pas été prévue par le fabricant, ni l'utilisation d' un diaphragme qui n’existe pas sur votre appareil.

    Egalement impossible sera d' utiliser un temps d’exposition dont l’appareil ne dispose pas.

    Les possibilités d’intervention du « photographe » sont limitées au choix de la couple temps/diaphragme qu’il retient la plus appropriée.
    Voila, donc, que les automatismes deviennent une limitation de la liberté de choix.

    Considérons, donc, ce qu’il est possible de faire et quand.

    En effet, il y a seulement deux automatismes qui peuvent être, en quelque mesure, surmontés. Et à des conditions bien déterminées.

    • automatisme de l’exposition

    • autofocus

    1. Personnalisation de l'exposition

      Presque toutes les caméras offrent trois différents systèmes de réglage

      • Automatisme totale: la caméra choisit temps et diaphragme selon l’éclairage de la scène et, si a été effectué le choix, au type de scène (portrait, panorama, spot, etc.)

      • Automatisme à priorité vitesse (S) : le photographe choisit le temps d’obturation et l’appareil détermine l’ouverture du diaphragme.

        Si le condition d’illumination de la scène ne permettent un réglage adéquate l’appareil signale ce problème au photographe qui devra modifier le choix du temps ou renoncer à cette prise de vue.

      • Automatisme à priorité d' ouverture (A) : Le photographe choisit le diaphragme et l’appareil détermine le temps d’obturation.
        Aussi dans ce cas l’appareil signale si le choix du diaphragme n’est pas compatible avec le temps d’obturation nécessaire.

        Si le temps indiqué par la caméra est assez long on peut ( si le sujet ne se bouge pas) utiliser un trépied.

      Pour “obliger” la caméra à régler le temps (ou le diaphragme) à une valeur décidée par le photographe existent deux possibilités :

      • Mémoriser l'exposition:
        Il suffit de pointer l’objectif sur quelque chose (même non-comprise dans le cadrage) mais pour la quelle l’appareil donne le temps (ou le diaphragme) désiré. Puis, sans abandonner le déclencheur, on compose le cadrage et fait sa prise de vue.

        Naturellement ce ”truc” est possible si votre caméra dispose de la fonction de mémorisation de l’exposition, mais on peut affirmer que presque toutes les caméras numériques actuellement en disposent.

      • Variation des valeurs EV: le photographe prend note du temps (ou diaphragme) proposé par l’appareil, puis il modifie la valeur de EV à son jugement

        Exemple: la caméra propose un diaphragme 5,6 et un temps de 1/60.
        Le photographe veut utiliser un temps de 1/125.

        Donc il devra sous-exposer d’une valeur et partant il règlera Ev à -1.

        Au contraire, s’il voulait surexposer d’un « stop » il n’aurait qu’à régler Ev à +1.Dans ce cas le temps d’obturation deviendra 1/30.
        Tout appareil dispose de cette possibilité d’intervention. Les valeurs de Ev peuvent varier de - 2 à + 2 ou plus avec la possibilité de modifications aussi très faibles : 1/2 ou même 1/4 de EV.

        Si on utilise des modifications très contenues on peut constater des valeurs du temps d’obturation ou du diaphragme inconnus : f:7,27- f:5,9 ou des temps de 1/320 -1/75

        Pas de problèmes : les appareils, même argentiques, ont désormais abandonné les réglage des valeurs de EV suivant une variation de ½ « stop ».

    2. Personnaliser la mise au point

      La personnalisation de la mise au point avec des caméras autofocus est, normalement, prévue par les fabricants grâce au système de mémorisation absolument similaire à la mémorisation de la mise au point illustré ci-dessus.

      Il suffit de réaliser la mise au point sur un chose quelle-que-soit située à la distance décidée (exemple = 3 mètres) et après, sans soulever le doit du déclencheur, composer le cadrage et, enfin, pousser le déclencheur.

Un problème très important se peut vérifier lorsque la mémorisation de la mise au point et de l’exposition ne sont pas indépendantes.
Si la caméra mémorise d’une façon simultanée la mise au point et l’exposition on doit choisir laquelle sacrifier.

On devra décider si mémoriser la mise au point ou l’exposition. Il est bien difficile de repérer un point satisfaisant soit pour la mise au point que pour l’exposition.

Il est possible de résoudre le problème, mais il est assez compliqué.

Voici les pas nécessaires :

  1. définir le cadrage et prendre note des valeurs d’exposition fournis pour ce cadrage

  2. décider les valeurs d’exposition qu’on veut utiliser

  3. cadrer une chose située à la distance désirée pour la mise au point et rappeler les valeurs d’exposition obtenues pour ce cadrage

  4. modifier le valeur de EV en mesure d’obtenir la valeur d’exposition décidée pour la prise de vue définitive quand on cadre le point choisi pour la mise au point

  5. cadrer une autre fois le point utilisé pour la mise au point et mémoriser la mise au point sans soulever le doigt du déclencheur

  6. composer le cadrage définitif ( sans perdre la mémorisation de la mise au point) et pousser complètement le déclencheur

Il est bien évident qu’on devra faire une opération longue et complexe. Donc si vous désirez personnaliser vos prises de vue il sera mieux acheter un appareil qui assure un complet réglage de tous les paramètres concernant une prise de vue ou, du moins, donne la possibilité d’une mémorisation séparée de la prise de vue et de l’exposition. Une possibilité toujours présente dans tous les appareil moins vieux, y compris les plus économiques.

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